Barrage de la Pie vers 1900

L’ARP vous raconte le barrage de la Pie

Jusqu’à la Première Guerre mondiale, l’île Barbière est une vaste plaine agricole exploitée par les fermes de Bonneuil.
En 1885, un limonadier de Créteil demande l’autorisation d’ouvrir un débit de vins à la pointe de l’île, à l’emplacement du passage d’eau qui permet de traverser la Marne.
Construit à l’embouchure du Bras du Chapitre, cet établissement est ouvert six mois par an.

Barrage de la Pie


Le Barrage de la Pie, qui n’est ouvert aux plaisanciers qu’à certaines heures de la journée, et le passage d’eau fournissent une clientèle de passage.
De plus, le lieu est idéalement situé dans un environnement qui attire les promeneurs et les canotiers.
C’est une clientèle plutôt privilégiée qui fréquente alors les bords de Marne.

Depuis Créteil, l’accès au débit de boisson nécessite d’emprunter un petit pont
qui enjambe le Morbras au niveau de son confluent avec la Marne au Bras du
Chapitre.


Le premier barrage de la Pie est construit en 1834 afin d’assurer le bon fonctionnement des trois moulins situés à Créteil, dans le Bras du Chapitre.
Long de 126 mètres, il est doté d’une porte marinière que les propriétaires des moulins se sont engagés à laisser ouverte à certaines heures afin de faciliter le passage des plaisanciers.
A défaut, il faut mettre pied à terre et franchir le barrage par la rive. Afin d’améliorer la navigation dans la Boucle de la Marne, un nouveau barrage, situé en aval du Pont de Créteil, est inauguré en juillet 1902. Inutile et devenu le « vieux barrage », le barrage de La Pie est détruit vers 1910.


Alors que le Pont de Bonneuil et la passerelle de la Pie ne sont pas encore construits, les passeurs permettent l’accès depuis Saint-Maur.
L’activité de passeur est règlementée : le passage d’eau de la Pie est affermé, et les tarifs sont fixés par l’état.
En 1882, il faut payer 5 centimes pour passer la rivière.
En cas de transport de marchandises, les cinq premiers myriagrammes * sont exonérés.
Ensuite, il faut régler 1 centime par myriagramme supplémentaire.

En période de hautes eaux le tarif est doublé.
Le passeur n’est tenu de traverser immédiatement que si il a au moins perçu 20 centimes de recette pour le passage.

Débit de boisson et canotiers aux services des riverains

Si vous souhaitez consulter l’intégralité de cette histoire de la Pie, demandez nous par mail le pdf !

* soit dix kilos

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